Tristan Laffontas

Sel : 4 méthodes d'extraction, plus ou moins sympas. Donald, Star Wars, Meco et grosses soirées vin.

Tristan

Bonjour à tous, dans ce podcast, j'ai partagé avec vous ma passion pour le sel, un produit quotidien mais complexe. J'ai exploré son histoire, ses méthodes d'extraction et son impact sur notre goût et notre planète. J'ai également discuté d'un livre qui m'a aidé dans le rebranding de mon entreprise, "Building a Storybrand" de Donald Miller, et comment il a façonné la communication de Pépites.

Je vous ai aussi parlé d'un outil que j'utilise presque tous les jours, Meco, qui me permet de gérer mes newsletters de manière plus efficace. En répondant à une question fréquente, j'ai admis qu'il y a des producteurs avec qui je ne travaillerai plus, soit à cause de leur manque de professionnalisme, soit, dans un cas extrême, à cause de leurs idées un peu étranges...

Pour finir, j'ai teasé un nouveau concept d'événement pour le club Pépite où les membres pourront partager des bouteilles de vin exceptionnelles de leur cave personnelle dans un esprit de découverte et de communauté. C'est une idée qui me tient à cœur et qui, je suis sûr, va créer des moments inoubliables.

Merci à tous pour votre soutien et pour faire partie de cette aventure qu'est Pépite. À très bientôt et continuez à savourer de bons produits qui respectent le goût, la planète, notre santé, et bien sûr, les producteurs.

-- récap écrit par une IA

Speaker 1:

Bonjour à tous, bienvenue sur le septième épisode de mon podcast. Je m'appelle Tristan Lafantas et je suis le fondateur de Pépite, un club d'hédonistes qui est à la recherche permanente des meilleurs produits au monde. Je suis super excité de faire ce podcast parce qu'en le préparant, je me suis dit que ça allait vous intéresser énormément. J'ai appris à nouveau plein de choses et je suis trop pressé de vous expliquer tout ça Dans ce podcast. Je vais d'abord parler du sel. C'est un sujet aussi banal que passionnant. Banal parce que le sel, tout le monde l'utilise absolument tout le temps, et passionnant parce qu'en fait, il y a beaucoup plus de complexité autour du sel qu'on pourrait l'imaginer. Je vais notamment vous parler, je vais vous donner deux ou trois fun facts, comme j'aime bien faire à chaque fois, mais aussi rentrer en détail sur les différentes méthodes d'extraction du sel et de l'impact, bien sûr, que ça a sur nous, sur le goût, mais aussi sur notre planète. Et vous allez voir, vous allez être surpris. Ensuite, dans la partie entrepreneuriale, je vous parlerai du livre qui m'a énormément aidé à faire le rebranding de Moi Chef vers Pépite, qui s'appelle Building a Story Brand by Donald Miller. C'est fantastique. Je vous donnerai des exemples concrets très activables, si jamais ça vous intéresse et je vous montrerai un petit peu le processus qui m'a amené à transformer le site de Pépite tel qu'il est aujourd'hui. Ensuite, je fais toujours une petite parenthèse geek où je vous parlerai d'un outil que j'utilise beaucoup, quasiment tous les jours, qui s'appelle Miko. Je terminerai par répondre à une question qu'on me pose souvent, qui est est-ce qu'il y a des producteurs avec qui j'arrêterai de travailler? Et enfin, je ferai un teasing dans lequel je vous annoncerai quelque chose que j'ai en tête, que j'ai annoncé nulle part ailleurs et que je partagerai avec grand plaisir avec vous, puisque vous êtes des findels écouteurs, ça se dit ça de mon podcast. Bienvenue. On se pose, j'ai mon café. Vous êtes peut-être en train de faire du sport ou de cuisiner, ou juste de reposer sur votre canapé ou d'être en bagnole. Ça arrive souvent aussi. Je suis vraiment content de partager ça avec vous. Ce podcast, c'est vraiment un vrai moment de bonheur pour moi. Ça fait vraiment une heure, montre en main, que j'aurais dû démarrer l'enregistrement de ce podcast et, en fait, je suis tombé dans un espèce de tunnel d'informations passionnantes où j'ai redécouvert des choses, re-questionné deux ou trois sujets Et vraiment, je prends un plaisir dingue ne serait-ce qu'à préparer. Donc, j'espère que vous prenez au moins autant de plaisir que moi à l'écouter. Mais, comme d'habitude, n'hésitez pas à me remettre un petit message Si c'est le cas. Ça me fait super plaisir Et je fais un petit remerciement à Sabrina, qui fait partie de pépites, qui est revenu à temps plein depuis très peu de temps et qui m'aide aussi à préparer ce podcast. Merci, sabrina. Alors, on va parler du sel. Déjà, des informations un peu générales sur le sel.

Speaker 1:

Les premières traces qu'on ait retrouvées d'utilisation du sel même si, techniquement, c'est sûrement encore avant ça, c'est 6000 ans avant Jésus-Christ On retrouve des traces d'utilisation du sel. Pourquoi aussi longtemps? Ça fait vraiment très longtemps en 6 000 ans. C'est rare qu'on utilise ce chiffre-là. Tout simplement parce que le sel, c'est vital, c'est hyper important pour notre survie. On a besoin d'avoir du sel dans notre corps. Alors si on n'est pas capable de l'extraire et il y a 6 000 ans, c'était peut-être compliqué pour tout le monde de l'extra manger mais c'est important pour notre santé. Mais aussi c'est un outil de guérison, de médecine, sur une plaie du sel. C'est pas très agréable, mais ça permet potentiellement de tuer des bactéries, de désinfecter une plaie. Donc, en fait, c'était utilisé de plein de manières différentes et c'est pour ça que ça fait aussi longtemps qu'on s'en sert.

Speaker 1:

L'autre utilisation la plus connue du sel, bien évidemment, c'est celle de conservation. Alors, on a inventé le feu, il y a encore plus longtemps, qui est un très bon outil de conservation Le feu qui va cuire pour conserver, mais aussi la fumée, qui va permettre de faire de la conservation sans cuire. On peut faire de la conservation avec une fumée à froid, qui va malgré tout permettre de garder la viande beaucoup plus longtemps. On parle de la viande, mais ça pourrait être du poisson aussi. Le sel, c'est un autre outil de conservation extrêmement utilisé. Vous le savez, on met de la viande dans du sel et ça permet de faire, par exemple, de la charcuterie, qui va pouvoir permettre de garder une viande beaucoup plus longtemps. Donc, quand, à l'époque, on chassait un grand animal, plutôt que de tout manger d'un coup avant que la viande ne pourrisse, on allait pouvoir la conserver pendant des semaines, voire des mois, quand c'était bien fait.

Speaker 1:

Le sel, ah oui, autre histoire, le mot salaire. Le salaire, l'argent qu'on reçoit tous les mois, ça vient du mot sel À l'époque romaine, parce que les gens étaient payés avec du sel tellement c'était une denrée précieuse. Vous connaissez sûrement l'histoire de la guébelle, qui était une taxe en France sur le sel qu'on possédait. C'est vraiment un produit qui est hyper important. Alors, aujourd'hui, on l'utilise vraiment comme si c'était des trois fois rien, mais c'est quelque chose qui est hyper important.

Speaker 1:

Petite précision qu'est-ce que le sel de table? En gros, le sel de table, c'est Alors déjà le sel, c'est du NaCl, la chimie Na pour potassium et Cl pour chlorure, donc c'est du chlorure de potassium. Le sel de table, c'est donc du NaCl qui est quasiment à chaque fois raffiné. Raffiné, qu'est-ce que ça veut dire, je verrai plus en détail un peu plus tard dans ce podcast dessus, mais c'est enlever les impuretés, ce qui est bien, mais qui a aussi un impact écologique pas négligeable. Souvent, c'est le sel de table, c'est un sel dans lequel on a ajouté des anti-agglomérants et de l'iode. Anti-agglomérant, c'est des produits qui vont éviter que le sel devienne trop collant et prenne l'humidité. Vous savez, quand on retourne la salière et que le sel ne sort pas parce qu'il n'a pas d'anti-agglomérant. Donc, là, souvent, c'est du ferrocyanure de sodium ou du silicate de calcium qui va permettre d'avoir ce rôle anti-agglomérant et de l'iode. Alors, l'iode, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que ça n'a rien à voir avec le sel à la base.

Speaker 1:

Mais en 1922, aux Etats-Unis, il y a eu un énorme problème de goitre. Le goitre, c'est le symptôme du gonflement de la thyroïde, c'est une maladie de la thyroïde Et il y a un scientifique aux Etats-Unis qui s'est rendu compte que c'était dû à une carence en iode. C'est un problème qui était vraiment majeur et très répandu. Il s'est rendu compte que si on ajoutait discrètement de l'iode dans le sel, vu que tout le monde consomme du sel, on allait pouvoir régler ce problème de goitre.

Speaker 1:

Franchement, fantastique comme idée. Et depuis, on a toujours, dans beaucoup de régions du monde, de l'iode qui est ajouté au sel pour prévenir ce problème de goitre qui est un problème de la thyroïde. Ça se fait toujours aujourd'hui. Alors, il s'avère qu'en France, on a beaucoup moins ce problème parce que l'iode, on est capable de la récupérer en mangeant d'autres aliments, notamment des produits qui viennent de la mer. Mais il y a pas mal de régions dans le monde où ça reste un problème majeur.

Speaker 1:

Et c'est une idée absolument fantastique, moderne, de régler ce problème. Voilà ce qu'est un sel de table. Alors, quand on parle de sel, on pense tout de suite à un truc et c'est une question qu'on me pose trop souvent c'est ouais, mais est-ce qu'on mangerait pas un peu trop de sel. Alors, la réponse, c'est très simple oui, globalement, nous consommons trop de sel. Les recommandations, c'est 2 grammes de sodium par jour. Oubliez ce chiffre, puisque ce qu'il faut retenir, c'est 5 grammes de sel. Pour faire simple, 5 grammes de sel, c'est une cuillère à café de sel par jour.

Speaker 1:

Ça, c'est la recommandation. Il nous en faut du sel, n'oubliez pas. Il ne faut pas complètement bannir le sel, mais on a tendance à en manger beaucoup trop, à en consommer beaucoup trop. Mais gardez en tête que la principale source de sodium, de sel dans notre consommation provient des produits transformés. Donc, si vous achetez vos produits au marché, c'est que des produits bruts que vous transformez vous-même à la maison en les cuisinant et que vous ajoutez un peu de sel dedans pour les saler, parce que le sel, c'est quand même un exhausteur de goût absolument fantastique. Ne vous sentez pas coupable lorsque vous ajoutez du sel et moi, souvent, ça me fait marrer parce que j'ai tendance à saler mes plats, quand ce sont des plats que je cuisine moi-même ou même que les gens cuisinent, parce que c'est un exausteur de goût absolument fantastique. Et je ne mets pas en danger ma santé si, à côté, je limite drastiquement les produits transformés À titre personnel, et là, c'est des conseils. Je ne suis pas médecin. Donc, prenez-le avec un grain de sel, waou, wow, incroyable.

Speaker 1:

J'ai fait ce jeu de mots pour Havre. Je ne suis pas médecin, mais moi, ce n'est pas tant la note Yuka que je vais regarder, ou la note de A à D sur est-ce que ça contient trop de sel ou trop de gras. Moi, ce que je vais regarder principalement, c'est le score Nova N-O-V-A, qui est un score lié à l'ultra-transformation, enfin, plus ou moins transformation d'un produit. Moi, c'est ça que je vais regarder, parce qu'il faut garder en tête que la transformation des produits, voire même l'ultra-transformation des produits, dans l'histoire d'Homo sapiens, c'est extrêmement récent. C'est quelques décennies, même pas un siècle, qu'on transforme autant et qu'on ajoute des arômes dans tous les sens, des anti-agglomérants, plein de choses.

Speaker 1:

Il y en a une bonne partie d'entre eux qui sont complètement bénins et qui n'ont aucun impact sur notre santé, et puis d'autres, on sait qu'ils ont un impact négatif sur notre santé, et puis, une grande partie entre nous, on ne sait pas. Donc, moi, par défaut je parle d'un point de vue santé, là j'essaye de bannir tous les produits transformés et encore plus les produits ultra transformés. Je suis d'ailleurs dégoûté parce que, parmi mes pêchés mignons. Je vous ai parlé, dans le dernier podcast, de la crème de marron Clément Fogier. D'ailleurs, je ne connais pas de manger ici puisque je suis à Narbonne en ce moment chez ma mère Et, comme vous le savez, c'est notre petit pêché mignon.

Speaker 1:

J'ai un autre pêché mignon, mais que je vais devoir arrêter a priori, c'est les rollmops qu'on trouve partout, dans tous les carrefours, c'est l'espèce du harangue fumée qui baigne dans une seigneur de vinaigre avec un pickles au milieu. J'adore ça. J'en mange très rarement, mais ça, m'autoflageler, je continuerai à en manger de temps en temps. Si c'est une fois de temps en temps, ce n'est pas dramatique. Mais globalement, c'est ça que je vais regarder. Donc, fin de cette parenthèse sur l'ultra transformation des produits. Moi, tant qu'à faire, si je peux éviter d Ajouter dans ce que je mange, je préfère Donc l'anti-agglomérant a priori. On est certain que ce n'est pas mauvais pour la santé Ce fameux j'ai déjà oublié le nom parce que c'est un nom très compliqué le ferrocyanure de sodium.

Speaker 1:

Mais moi, si je peux éviter d'avoir ce genre de produit dans mon corps, je le fais. Vous savez maintenant également pourquoi on a de l'iode dans notre sel. Dernier sujet que je vais aborder avant de vous présenter les différentes méthodes d'extraction du sel et de leur impact sur la planète, notre santé, sur le goût. Je vais vous expliquer pourquoi est-ce que trop de sel, c'est potentiellement mauvais pour notre santé. Trop de sel n'oubliez pas il ne faut plus que je suis pas médecin Trop de sel dans notre corps, ça va créer un déséquilibre au niveau cellulaire, puisqu'il y a une osmose dans les cellules de notre corps, qui est gérée grâce au niveau de sel à l'intérieur et à l'extérieur de nos cellules.

Speaker 1:

En fait, plus il y a de sel d'un côté glou, plus il y aura une porosité de la paroi cellulaire de la côté glou, plus il y aura une porosité de la paroi cellulaire, de la membrane cellulaire. Vous l'aurez compris, je ne suis pas expert sur le sujet, mais c'est ce que j'en ai retenu. En gros, s'il y a trop de sel, nos cellules vont soit trop gonfler, soit trop se rabougrir. Donc, on a la chance d'avoir un corps absolument fantastique et on a trop de sel, nos reins vont garder de l'eau dans notre corps parce que quasiment notre seul moyen d'éliminer du sel, c'est à travers les reins. C'est les reins qui vont le prendre du sel, le mélanger avec de l'eau et le faire sortir avec de l'urine. Donc, si on a trop de sel, nos reins vont décider de faire de la rétention d'eau pour utiliser cette eau pour faire sortir notre sel. Et cette eau, où est-ce qu'elle va rester? Partout dans notre corps, notamment dans nos vaisseaux sanguins.

Speaker 1:

Vu qu'il y a plus d'eau dans nos vaisseaux sanguins, il y a plus de volume. Plus de volume, ça crée une pressionion, d'où la fameuse pression artérielle. On a une hyper pression. Il y a hyper quelque part, j'ai oublié, mais on a trop de pression artérielle, ce qui va avoir un impact. Alors, sur du court terme, aucun impact, aucun problème.

Speaker 1:

Peut-être que, en ce moment, j'ai trop de pression artérielle, c'est pas dramatique. Le problème, c'est sur la durée, pendant des mois, voire des années, ça va abîmer nos vaisseaux et également notre cœur. Donc, manger trop salé sur le long terme, c'est mauvais. Et pour manger moins salé, le conseil, c'est d'arrêter de manger des produits ultra transformés. Vous pouvez télécharger l'application Open Food Facts qui donne le Nova Score. Je crois que c'est de 1 à 4, 4 étant le pire.

Speaker 1:

La plupart des produits ultra transformés contiennent beaucoup de sel, parce que c'est un exhausteur de goût pas cher et qui permet de masquer beaucoup de défauts d'un produit. Voilà pour cette parenthèse un peu scientifique, médecine, mais une fois de plus, vous l'aurez compris, je ne suis pas médecin. Maintenant, je vais vous parler du domaine que je connais le mieux, qui est l'extraction du sel. Alors, je vais vous parler de 4 méthodes d'extraction principales, même s'il y en a d'autres. Du sel, comment obtenir du sel? D'ailleurs, ça peut être intéressant, posez-vous la question si vous avez 2 secondes. D'après vous, c'est quoi ces 4 différentes méthodes d'extraction? Je ne suis pas sûr que vous ayez tous la réponse, parce que, franchement, je ne trouve pas ça particulièrement évident. La première à laquelle on pense tous, parce que c'est un petit peu une belle image, c'est celle du marais salant. Le marais salant, c'est très simple à comprendre.

Speaker 1:

On récupère de l'eau de mer qu'on va faire circuler de bassin en bassin et progressivement, cette eau de mer qui contient beaucoup de sel vous le savez si vous avez déjà bu la tasse à la mer va s'évaporer par l'action naturelle du soleil et en s'évaporant, le taux de sel va se concentrer de plus en plus jusqu'au dernier bassin où là, on va avoir du sel pur. On aura de la fleur de sel en surface et puis on aura également du gros sel qu'on pourra récupérer. Ça, c'est ce que le plus de gens ont en tête. C'est une méthode de récupération du sel qui est assez fantastique parce qu'elle nécessite très peu d'intervention humaine ou mécanique. C'est le soleil qui va tout simplement faire son travail par évaporation. Alors, c'est un peu plus complexe qu'on pourrait l'imaginer. C'est pas juste un grand bassin et on attend que l'eau s'évapore.

Speaker 1:

Comme je vous l'ai dit, il faut avoir plusieurs bassins. Et ce que j'ai découvert lors d'une de mes dernières visites avec un saunier pardon, ou un paludier, pour l'info, ce sont tous des sauniers, mais dans la région notamment de Guérande, on les appelle des paludiers Paludier, parce que palu, à l'époque, ça voulait dire marais. Ce que j'ai découvert, c'est qu'en fait, il y a tout un jeu. Il faut presque être ingénieur en mécanique des fluides, parce que le niveau des différents bassins doit être calculé avec une précision qui est hallucinante pour que, lorsqu'on c'est très basique, on va retirer un petit bouchon qui va permettre à l'eau de passer d'un bassin à l'autre, mais il faut bien qu'elle aille d'un bassin à l'autre et pas dans l'autre sens. Et vu qu'on a plusieurs bassins, en fait, il y a tout un travail de préparation de ces bassins qui est franchement assez complexe. Voilà pour les marais salants.

Speaker 1:

C'est très beau, c'est très peu d'intervention humaine et ça permet d'avoir un sel vraiment pur, qui est chargé des sels minéraux qui sont présents déjà dans l'eau de mer, il va y avoir potentiellement toujours un petit peu de raffinage. Le raffinage, c'est la phase dans laquelle on va retirer les petits déchets, les petites impuretés qu'il pourrait y avoir dans le sel, mais un raffinage qui n'a rien à voir avec d'autres méthodes que je pourrais vous présenter après. Gros avantage des marais salants également, c'est que c'est génial pour la biodiversité. Ça oiseaux vraiment. Là, on fait vivre un lieu et on développe une biodiversité qui est absolument incroyable. La deuxième méthode dont je vais vous parler, c'est la méthode d'extraction minière. Comme on pourrait extraire n'importe quel minerai du sol, on peut extraire du sel, puisque le sel est naturellement présent dans plein de régions du monde.

Speaker 1:

Notamment, je pense à une mine de sel qui est en Pologne, avec un nom qui est imprononçable Wielicka. Non, franchement, s'il y a un Polonais qui m'écoute, je suis vraiment désolé, c'est W-I-E-L-I-C-Z-K-A. J'ai eu la chance d'aller dans cette mine. J'ai eu la chance, globalement, de beaucoup voyager dans ma vie.

Speaker 1:

Ça fait partie des lieux les plus incroyables que j'ai été amené à visiter. Vraiment, si vous allez en Pologne, ce serait vraiment trop bête de ne pas visiter cette ancienne mine de sel qui existe depuis le XIIIe siècle. Vous imaginez qu'au début, il n'y a rien. Il y a une petite colline et un mec qui creuse et qui se dit Oh tiens, c'est salé ça. Donc, ensuite, développement d'une extraction de sel, puisqu'à l'époque, je vous le dis, c'était très, très précieux comme ressource, le sel, pour conserver les aliments et même pour faire du troc.

Speaker 1:

Aujourd', cette mine de sel, elle est absurdement immense. C'est quasi impossible pour moi de vous expliquer à quel point c'est immense. Vous pourriez y rester pendant des jours et vous promener sans avoir tout découvert. C'est des kilomètres et des kilomètres de galerie. Mais le plus fou, c'est que maintenant, ce sont des salles immenses.

Speaker 1:

Il y a notamment une cathédrale. Alors, je vous laisse imaginer une cathédrale dans une ville française. Vous imaginez la même chose, un peu plus petit soit, mais sous terre. On est dans Game of Thrones. Là, vraiment, sous terre, une cathédrale. Donc, on est parti de zéro que du sel. Et à force de creuser, il y a des types qui se sont dit bah, tiens, est-ce qu'on ferait pas un lieu prière et chier. Et il y a vraiment une salle immense, mais c'est des dizaines de mètres de plafond, avec des décorations, des lustres en sel.

Speaker 1:

Bref, ce lieu est absolument hallucinant et quand vous y allez, par contre, faut pas être cla hyper longtemps. Je ne sais pas combien d'étages il y a Et j'ai une amie qui était avec moi à l'époque, une amie australienne, qui est un peu claustro pas trop Et au bout de trois étages, elle a fait demi-tour en panique et elle n'a pas pu voir la mine de sel, malheureusement. Bref, ça vous donne une idée de la taille de cette mine de sel. Dans cette mine de sel, extraire le sel en creusant et après, on va le raffiner. Alors, cette étape de raffinage, dont je vous parlais déjà un tout petit peu tout à l'heure et qui est présente quasiment dans toutes les méthodes d'extraction du sel, c'est important d'en parler parce que ce qu'on va faire pour raffiner le sel et enlever des impuretés ou d'autres minéraux parce que c' On va donc creuser ce sel, le récupérer Et après, pour le raffiner, on va le dissoudre dans de l'eau pour ne récupérer que la saumure d'eau et éliminer d'autres impuretés, par exemple Des impuretés même des fois de jus, de la poussière, du sable, des choses comme ça Eau qu'on va ensuite évaporer pour récupérer le sel.

Speaker 1:

Vous me voyez peut-être venir, c'est un peu ce qu'on fait naturellement avec le marais salant. Donc, là, on vient rajouter une étape, mais de façon artificielle, parce qu'on ne va pas la chauffer avec le soleil, quand on est sur un processus industriel, on va plutôt chauffer artificiellement, donc avec de l'énergie, et l'énergie qui a un coût énergétique, donc un impact sur notre planète, pour pouvoir purifier ou raffiner ce sel. Ça a un impact évidemment important pour mon choix, le sel que je vais choisir. Je pense que vous avez déjà deviné quelle est la méthode d'extraction que je préfère.

Speaker 1:

Troisième méthode d'extraction les marais salants, en premier. Ensuite, vous avez parlé de l'extraction minière. La troisième, c'est le sel de saumure. Vous savez peut-être ce qu'est une saumure, c'est un mélange d'eau et de sel pour utiliser dans la cuisine, par exemple pour conserver des aliments ou pour faire des pickles.

Speaker 1:

Le sel de saumure, c'est assez proche de l'extraction minière, c'est-à-dire qu'on va, par diverses méthodes, savoir qu'il y a du sol sous terre, mais il est trop loin pour qu'on aille creuser. Donc, ce qu'on va faire, c'est qu'on va injecter, sous pression, de l'eau. On va d'abord forer jusqu'à l'endroit où il y a du sel Et ensuite, on va injecter de l'eau. Cette eau va transformer le sel, qui est solide, en saumure de l'eau salée. Et après, une fois qu'on a fait ça et qu'on a atteint le bon niveau de taux de sel dans l'eau, on va le pomper avec une pompe mécanique et récupérer cette saumure à la surface pour ensuite, vous l'aurez deviné, la raffiner à nouveau. Donc, on va à nouveau la faire évaporer et filtrer pour récupérer uniquement du NaCl et éventuellement garder quelques autres sels minéraux à l'intérieur de ce sel. C'est génial, parce que on peut souvent, c'est très productif, si on trouve un grand gisement de sel en restant au même endroit pendant des années, voire des décennies, on va pouvoir récupérer de la soumure et en faire du sel.

Speaker 1:

Ça, c'est fantastique. D'un point de vue économique, c'est génial, c'est ce qui permet d'avoir du sel abordable et c'est important. Et donc, toutes mes vidéos et tous mes podcasts j'essaye d'insister là-dessus C'est pas parce que, dans le club Pépite, on va chercher le meilleur du meilleur de ce, les versions un peu plus j'allais dire bas de gamme, mais c'est pas le bon mot plus accessibles en termes de prix, parce que c'est pas forcément ce qu'on veut lorsqu'on veut chercher l'excellence. Malgré tout, ça a d'énormes avantages, c'est que ça rend accessible des produits. Vraiment, c'est important de pas être dans la diabolisation de certaines méthodes. Et enfin, la quatrième méthode d'extraction que je vais vous parler, même si, en fait, j'en ai deux bonus, mais je ne voulais pas dire au début parce que je ne voulais pas vous faire peur.

Speaker 1:

La quatrième méthode d'extraction que je vais vous parler, c'est le sel de source. Le sel de source, c'est une sorte de mélange de tout ce qu'on a dit. C'est une source, comme on pourrait avoir une nappe phratique avec de l'eau qu est naturellement salée. Pourquoi naturellement salée? Parce que le parcours de l'eau jusqu'à cette source est passé par une roche salée et donc elle a absorbé du sel sur son passage. Et ça fait qu'on a des sources partout dans le monde qui sont naturellement salées et qu'on va pouvoir récupérer. Je pense notamment à celle que j'ai pu visiter de Salis de Béarn, où, à l'époque, dans le village, il y avait cette source naturelle où les gens venaient. J'ai une image d'un dessin en tête d'une sorte de comptable avec son livre qui notait chaque personne avait le droit de prendre X litres d'eau salée par jour et les gens venaient avec leur jardin et repartaient avec pour la vendre ou pour l'utiliser pour eux. Aujourd'hui, c'est un peu plus industriel, c'est-à-dire que la source n'est plus au même endroit. Il y a une sorte de pipeline qui a été branchée à la base de la source, qui fait quelques kilomètres et qui est récupérée plus loin, et cette eau, ensuite, l'évaporer pour en récupérer le sel.

Speaker 1:

Fantastique De toute façon. L'eau est là naturellement, donc c'est génial. Après, dans ce que j'aime un peu moins dans cette méthode, c'est que, sur place, l'eau est mise dans un immense bassin et ce sont des immenses résistances qui sont plongées dans l'eau et qui vont chauffer l'eau pour la faire s'évaporer. Donc, le coût énergétique n'est pas le meilleur. Par contre, vous me faites plus, on a un accès quasi illimité, ou en tout cas qui va durer encore de nombreuses années, à du sel qui permet d'avoir du sel de qualité et à un prix vraiment abordable. Voilà pour les quatre méthodes principales que je voulais aborder avec vous les marais salants, l'extraction minière, le sel de saumure et, enfin, le sel de source. En bonus, je vais vous en donner 2 autres.

Speaker 1:

En Ethiopie, notamment dans la région de Daffar, il y a un sel qui est extrait manuellement à partir de la terre. C'est une terre qui est naturellement salée. Les gens vont racler cette terre et en récupérer le sel, le raffiner toujours de la même manière, en ajoutant de l'eau, puis en faisant évaporer l'eau, et alors ils vont récupérer uniquement le sel. Malheureusement, je n'ai pas pu visiter ces mines d'extraction de sel quand j'étais en Éthiopie il y a quelques mois, puisqueafar c'est au nord d'Alice Neba. Et puis il y a également l'exploitation de salards.

Speaker 1:

Donc là, par exemple, en Bolivie, le sel est récolté en raclant simplement les couches superficielles. Donc, là, c'est des grands lacs de sel qui en fait comme des sources de sel, mais qui se sont naturellement évaporées au fil des années. Là, on vient et on racle le sel et on le récupère, un peu comme le sel d'Himalaya qui vient majoritairement du Pakistan. Waouh, c'était assez long, mais moi j'ai trouvé ça passionnant, j'espère que vous aussi. Je voudrais prendre quelques instants également pour revenir, parce que je viens de vous parler du sel d'Himalaya et souvent, on le considère comme un des meilleurs, notamment parce qu'il a une cristallisation qui est hyper sympa, mais aussi parce qu'il est riche en plein de choses, en oligo-éléments, en magnésium, etc.

Speaker 1:

Alors, c'est vrai, et en opposition au sel de table qui est ultra raffiné et dans lequel il n'y a plus grand-chose même on a rajouté des trucs comme des intérglomérants ou de l'iode le sel de l'Humanaïa, il est beaucoup plus riche et il contient beaucoup plus de choses qui sont bonnes pour notre santé. Malgré tout, ça m'embête un peu de dire ça, mais c'est une réalité. On est dans des proportions tellement petites que l'impact sur notre santé, il est très faible. Donc, si vous voulez avoir les bons oligo-éléments pour votre corps, achetez des fruits et légumes au marché qui sont produits par des gens qui bossent bien, et vous aurez tout ce qu'il vous faut. Ce n'est pas à travers votre sel que vous pourrez compenser des carences potentielles, parce que vous mangeriez vite trop de sel. Par contre, quel sel choisir? En fait, il y a plein d'utilisations du sel no-transcript.

Speaker 1:

Prenez du gros sel, ce sera du NACL qui va se dissoudre. Si vous voulez saler votre viande et que vous mettez du sel fin dessus, le sel fin, très vite, surtout si vous salez avant cuisson, le sel fin va se dissoudre dans votre viande et vous allez juste saler. Donc, là, peu importe le sel que vous utilisez. Si, par contre, vous salez post-cuisson et que vous voulez apporter notamment une texture croquante, moi j'adore ça, le croquant du sel sur un produit qui n'était pas salé à la base, moi j'ajoute de la fleur de sel.

Speaker 1:

Là, bien évidemment, ça va être important de faire un choix dans le type de sel que vous utilisez, et notamment la fleur de sel. C'est pour moi le format idéal, parce qu'il y a des cristaux de sel qui sont encore plus gros. Mais des fois, c'est trop et vraiment, ça apporte trop de sel d'un coup sous la dent. Ça, ça va avoir un impact très fort. Voilà, et puis, je voulais surtout revenir sur ce truc du sel de l'Humanoïa.

Speaker 1:

Il est magnifique. Il a une couleur un peu rosée par les minerais qu'il y a à l'intérieur du sel. Il est un peu meilleur pour la santé, mais gardez bien en tête que ça n'a pas un impact significatif parce que vous mangeriez vite beaucoup trop de sel avant que le reste ait un impact sur votre santé. En ce moment, si je vous parle de sel, c'est qu'on en met en avant sur le club Pépite. Ce podcast n'a pas un objectif promotionnel des mises en avant qu'on fait dans le club, mais de toute façon, vous le savez, je ne gagne pas d'argent sur ces ventes.

Speaker 1:

Donc, je me permets quand même de le dire pouvoir acheter le sel de Cédric de Bax sur mer, qui fait un sel absolument incroyable, vous vous en doutez que tout comme en avance sur une club, est incroyable C'est un mot que j'utilise beaucoup, stéphane me le dit souvent mais en même temps, on fait un choix. Donc, évidemment, ce sel, il est vraiment génial. Vous allez pouvoir l'acheter au tarif professionnel si vous êtes membre du club. Franchement, allez-y les yeux fermés, il fait un travail. Je vous laisserai découvrir l'administrateur de Stéphane, qui a déjà été envoyé. Donc, si vous êtes abonné à l'administrateur, vous pouvez le retrouver dans votre boîte mail. J'ai terminé sur le sel. J'espère que vous avez appris des choses. Moi, j'en ai réappris quelques-unes en faisant des recherches, notamment pour rien. Vous cacher, je n'avais pas compris pourquoi le sel s'était noué pour la santé Et j'ai enfin compris cette histoire de rétention d'eau du rein qui va au final, créer plus de volume d'eau dans notre corps, notamment dans nos vaisseaux, et donc créer une surpression artérielle qui va, sur du long terme, abîmer nos vaisseaux sanguins mais aussi notre cœur.

Speaker 1:

Je ne l'avais pas compris. Je suis content d'avoir enfin compris. Une fois de plus évitez les produits transformés. Une fois, deux fois dans la semaine, ce n'est pas grave, on ne peut pas se culpabiliser, on a le droit d'avoir des pêchés mignons. Je vous ai parlé des mi, ça le secret d'avoir de la bonne santé. Ça ne voulait rien dire ce que j'ai dit.

Speaker 1:

Deuxième sujet de cette vidéo, de ce podcast, c'est un sujet entrepreneurial Et, comme je vous l'ai dit, vous le savez, on a fait un rebranding. On est passé de Wachef à Pépite. J'ai déjà expliqué pourquoi précédemment, donc je ne vais pas le faire dans ce podcast. Par contre, je vais vous parler d'un bouquin qui m'a énormément aidé. Je vais d'ailleurs remercier Jenny, ma compagne, qui m'a fait découvrir ce livre de Donald Miller.

Speaker 1:

Le titre de livre, ce n'est pas juste Storybound, c'est Building a Storybound. Concrètement, franchement, c'est génial, c'est vraiment génial. Je l'ai écouté deux fois et lu une fois, ce bouquin, en à peine un mois, tellement j'ai trouvé ça fantastique. Déjà pourquoi j'ai besoin de lire ça? parce que il faut bien comprendre que Pépite, c'est quand même pas simple à expliquer en deux mots. C'est pas comme si, demain, je créais une nouvelle marque de thé ou de café, ou une nouvelle bagnole. Là, c'est simple, c'est une voiture. Tu as compris ce qu'est une voiture? Oui, mais la mène, elle est plus safe ou plus rapide ou plus, quoi que ce soit. C'est très simple à expliquer, nous, ce qu'on fait. Alors, bien sûr, des clubs, il en existe plein, mais ça ne dit pas grand-chose.

Speaker 1:

Club, ça évoque peut-être un côté, mais éventuellement, mais ce n'est pas le truc principal sur lequel, moi, je veux mettre l'accent. Mais notre modèle économique, lui, il est vraiment unique. Franchement, je ne connais personne qui a notre modèle économique. Et on fait des ventes, on valorise le travail des producteurs, mais en même temps, on se fait plaisir, on fait aussi des événements. Bref, ce n'est pas simple de raconter cette histoire-là Et c'est important pour moi à la fois d'embarquer les membres du club en leur disant c'est vers ça qu'on veut aller, et puis aussi d'expliquer autour de nous.

Speaker 1:

Voilà ce qu'on fait. J'aimerais bien, des fois, que la presse parle un peu plus de nous, parce qu'on apporte tellement de bien aux artisans-producteurs, comme en avant, qu'aujourd'hui il y a 11 000 personnes qui lisent notre newsletter. C'est déjà fantastique, mais si demain il y en avait 30 000, ce serait autant de personnes en plus qui découvriraient le travail de super paludiers comme Cédric, par exemple, et tous les autres producteurs comme en avant. Donc, il faut que je puisse raconter de façon très simple et didactique l'histoire de ce qu'on fait pour que les gens puissent se l'approprier et en parler derrière.

Speaker 1:

Voilà pourquoi j'avais besoin de ce bouquin dont le concept, c'est de dire les meilleurs storytellers, c'est Hollywood, hollywood. Ils ont tout compris sur comment structurer une histoire Et ce que dit Donald Miller, c'est que plus de 90% des films à Hollywood suivent exactement le même déroulé. Je ne suis pas expert en cinéma, donc je vais sûrement dire des bêtises si c'est votre cas, mais j'ai quand même fait les yeux quelques images du livre de Donald Miller. Pour faire simple, le déroulé typique, c'est il y a un personnage qui rencontre un problème qui, ensuite, rencontre un guide qui va lui donner un plan et le pousser à l'action pour éviter une catastrophe et obtenir une situation satisfaisante. Ça paraît bidon, dit comme ça, ou tellement évident que t'as pas inventé la lune, mais quand on le déroule et qu'on l'applique à plein de films très connus, on se rend compte déjà qu'en effet, c'est quasiment tout le temps le même déroulé.

Speaker 1:

Et quand on essaie de l'appliquer à sa propre entreprise, comme c'est mon cas et peut-être le vôtre, si vous m'écoutez, c'est surpuissant. Alors, un exemple très simple et qui parle à tout le monde, c'est peut-être de ma génération. Donc, si on l'applique à Star Wars, le personnage Luke, il a un problème. Alors le problème, on peut le découper en externe, interne et philosophique. En l'occurrence externe, c'est il faut que je batte l'Empire. Mon problème interne, c'est est-ce que je suis un problème, rencontre un guide, obi-wan Kenobi, qui lui donne un plan il faut que tu fasses confiance à la force. Et ensuite le call to action qui l'invite à passer à l'action. Il faut que tu ailles combattre l'Empire pour éviter le drame. C'est les rebelles se sont tués et la situation positive, c'est tout va et l'Empire a été defeated, a été vaincu.

Speaker 1:

Je sais, ça paraît hyper évident dit comme ça, mais quand vous lisez son livre et que vous essayez de vous poser les bonnes questions pour l'appliquer à votre entreprise, ça permet de rendre les choses beaucoup plus simples. Moi, ça, c'est un exercice de l'appliquer au club Pépite Et je vais le faire en live avec vous parce que l'image que j'ai sous les yeux, que je viens de vous décrire, je n'ai pas fait l'exercice exactement comme ça. Je l'ai fait d'une autre manière, avec un tableau qui est un peu différent, mais là, en l'occurrence, qui est le personnage? Et c'est là qu'il y a un énorme changement par rapport à ce que font quasiment toutes les entreprises, chaque entreprise, si vous allez sur leur site, ce qu'elle fait, c'est qu'elle parle d'elle.

Speaker 1:

Nous sommes un club qui a été fondé il y a 10 ans, enfin, l'entreprise a été fond Et l'idée très forte de Donald Miller, c'est de dire arrêtez de parler de vous, parlez à la personne à qui vous vous adressez. Et, en l'occurrence, le personnage, c'est le futur membre du club, c'est Luke. Vous êtes tous des Luke Skywalker. Donc là, en l'occurrence, le personnage, c'est le futur membre du club qui a un problème. Et c'est quoi son problème?

Speaker 1:

Alors, il y a trois niveaux de problèmes, comme je vous l'ai dit externes, internes et philosophiques. Mais en gros, le problème, c'est Il y en a plusieurs, mais celui que j'aime bien citer, c'est Je suis déjà passionné de gastronomie, j'adore acheter des produits, mais quand je vais dans un super magasin, comme par exemple la grande épicerie qui est fantastique, ce magasin, je suis devant un étal de produits. Tout me fait rêver. Mais je ne sais pas si je vais payer pour du marketing ou si je vais payer pour un vrai savoir-faire, une vraie personne qui est derrière et qui a travaillé dur pour faire ce produit. On le sait pas parce que on n'a pas les explications et le marketing.

Speaker 1:

Il y a des marketeurs qui sont très forts et qui peuvent nous la faire à l'envers. Donc, il y a cette envie d'acheter des produits, mais aussi cette envie d'être sûr de ne pas se faire avoir et de comprendre ce qui se passe derrière. Et puis, il y a aussi cette envie de, si vous écoutez ce podcast, d'aller plus loin et de comprendre les différentes méthodes d'extraction de sel, ou la différence entre des chatons et des chatons, des châtaignes et des marrons. C'était le sujet de mon podcast précédent. Bref, se sentir plus en contrôle de ce que j'achète et de ce que je mange. Un exemple que j'aime bien donner, c'est quand on invite des amis chez soi Moi j'adore faire cet exercice-là c'est quand je pose un produit sur la table. L'autre jour, j'étais avec des amis, je leur ai posé de la poutargue sur la table et j'aurais fait goûter cette poutargue de Tricarinos Pour pouvoir expliquer l'histoire qu'il y a derrière, pourquoi la poutargue est un produit qui coûte cher.

Speaker 1:

Et c'est pas juste parce qu'il y a des gens qui ont envie de gagner beaucoup plus d'argent, non, c'est qu'il le mérite. Puis d'autres, juste parce qu'on se dit tiens globalement la poule tard, ça peut se vendre cher. Donc, je vais la vendre cher. La force de ce qu'on apporte, nous, avec ce club, c'est d'expliquer ça, de donner les clés à nos membres pour comprendre tout le travail qu'il y a derrière les produits qui sont dans leur assiette. C'est ça le problème qu'on va essayer de résoudre, donc. Donc, le membre a un problème, rencontre un guide. Le guide, c'est ce club.

Speaker 1:

Certains diront que c'est moi, mais en l'occurrence, c'est plus que moi. C'est ce club au global, et de plus en plus, puisqu'on le voit, il y a pas mal de questions qui sont répondues à travers les whatsapp du club où là, il y a un espèce de niveau d'expertise de membre qui est hallucinant, niveau d'expertise de membre qui est hallucinant. Ce que j'aime dire de plus en plus, c'est que il n'y a pas un sujet lié à la bouffe sur lequel il n'y a pas au moins un membre qui est bien meilleur que moi. Vraiment, c'est hallucinant. Sur les 600 membres, il y a toujours quelqu'un qui est sur tous les sujets. C'est hallucinant, hallucinant, hallucinant. Alors que moi, c'est mon job à temps plein, et ces membres, généralement, c'est plus un sujet passion, le guide.

Speaker 1:

C'est donc ce club qui dit t'inquiète, nous, on est une communauté de passionnés, on sait, on a appris le temps de chercher, on a en plus, on a la chance d'avoir un mec qui s'appelle Tristan, qui va parcourir la France et le monde pour aller à la rencontre de ces artisans producteurs et comprendre comment ils bossent, s'assurer qu'ils bossent vraiment bien, qu'ils ne nous la font pas à l'envers en faisant juste un beaucoup marketing. On est là pour toi, c'est ça le plan. Et ensuite le call to action, le passage à l'action, c'est deviens membre de ce club et tu verras que tu pourras comprendre tout ça et éviter de tomber dans le problème. Le problème, c'est je paye beaucoup trop cher pour des produits qu'ils ne méritent pas du tout, ou je ne comprends pas ce que j'ai dans mon assiette et je ne suis pas capable de l'expliquer à mes amis, ou j'ai le sentiment de me faire avoir. Et l'outcome, le résultat positif, c'est que je me sens beaucoup plus confiant dans mes choix de produits que j'achète. Je sais que l'argent que je vais dépenser, il va aller en direction de gens qui respectent notre santé, notre planète, les femmes et les hommes avec qui ils bossent. Et ça, c'est important pour moi en tant que consommateur. Pour moi en tant que consommateur.

Speaker 1:

Ça vous paraît peut-être hyper évident ce que je vous dis, mais je peux vous assurer qu'en tant qu'entrepreneur et fondateur de ce club, avoir ce guide qui permet de dérouler tout ça, ça m'a fait énormément de bien et ça m'a beaucoup aidé dans la recherche, dans le rebranding de Pépite et également dans le site que je vous invite à aller voir, même si vous êtes membre et que vous n'êtes pas éteint de petits boutons. J'ai un peu réagencé. Tout ça, ça m'a beaucoup aidé. Voilà pour le petit insight.

Speaker 1:

Entrepreneurial StoryBrand je bide le mot à chaque fois. C'est Building a StoryBrand by Donald Miller. Je suis à peu près sûr qu'il y a une version en français, parce que c'est un bouquin qui est extrêmement populaire. Je vous invite à le lire si vous êtes dans cette phase de réflexion en tant qu'entrepreneur. On se rapproche de la fin de cette vidéo et de ce podcast. L'outil geek je vais en parler très rapidement. Il s'appelle Meco, m-e-c-o. C'est une application iOS. Je ne sais pas s'il y a une version Android. Je vais utiliser un iPhone qui me permet de ne pas recevoir mes newsletters dans ma boîte mail. Je vous explique J'ai plein de newsletters dont je suis fan, par exemple, celle de Pépite.

Speaker 1:

Je ne sais pas si vous la connaissez, mais elle est écrite par Stéphane Mégenès. Elle est absolument fantastique et, en plus, elle fait le bien parce qu'elle met en avant des gens qui bossent super bien. Donc, partagez votre newsletter, pépite, autour de vous. Mais j'avais plein d'autres que j'ai mis.

Speaker 1:

Et si, à l'époque où je recevais ces newsletters dans ma boîte mail, c'était un peu pressant pour moi, parce que le matin, je me levais et j'avais déjà trop d'emails. Et moi, les emails, c'est un sujet. J'essaye d'être inbox zéro dès que possible, tous les jours, ce que je n'arrive pas à faire, mais je n'en suis pas loin. C'est-à-dire que là, de mémoire, je dirais qu'aujourd'hui je dois avoir 7 emails encore dans ma boîte mail. Ce n'est pas beaucoup, je me réarrive à zéro.

Speaker 1:

Pour faire ça, j'ai décidé de sortir toutes mes utilisateurs de ma boîte mail. Pour ça, j c'est une appli. Alors il faut leur faire confiance parce qu'ils vous demandent de se connecter à votre compte Gmail. Mais quand vous acceptez, vous cochez en disant ça c'est le newsletter, ça c'est le newsletter, ça c'est le newsletter. Et ce qui se passe, c'est que Miko va automatiquement archiver vos newsletters et vous les mettre dans l'application Miko.

Speaker 1:

Donc, en fait, c'est une action de dire je décide d'aller lire mes newsletters comme vous pourrez décider d'aller lire lemondefr. Vous lancez votre application Miko et vous accédez à tous vos newsletters directement sur votre application. Donc, en fait, ça devient un outil de lecture séparé de vos emails et ça ne vient pas encombrer votre boîte email. Moi, j'adore le risque avec Miko et ça m'arrive de temps en temps c'est de zapper plein de newsletters parce que quand je n'ai pas le temps, parce que je bosse trop, mes newsletters passent dans Miko et puis finissent par disparaître parce que si je n'y vais pas spontanément, je ne les lis pas.

Speaker 1:

Donc, gardez ça en tête de vos newsletters sur Miko sauf celle de Pépite, comme ça, vous êtes sûr de la lire. C'est ce que je fais, par exemple. Voilà pour un outil qui me sert quasiment au quotidien, que je trouve fantastique, que trop peu de gens connaissent, qui est gratuit. Je viens de passer à la version payante juste pour pouvoir activer le dark mode, le mode sombre, parce que souvent je la lis le soir dans mon lit et dans mon lit, et j'ai certains newsletters qui sont, bref, le fond est blanc, c'est trop lumineux, ça m'éblouit, ça m'énerve et vu que j'utilise cet appui depuis plus d'un an, je me suis dit qu'il méritait que je leur file. Je crois que c'est 4 euros par mois.

Speaker 1:

Je suis très content de les payer pour ça, parce qu'il m' il reste deux sujets avant d'arriver à la fin de ce podcast la question et enfin le teasing. La question qu'on m'a posée j'ai pas de nom à vous donner puisque c'est une question générique qu'on me pose très souvent et donc je suis très content d'y répondre. Y a-t-il des producteurs avec qui tu ne bosseras plus jamais? on me pose souvent la question et la réponse est oui, il y en a, pour des plus ou moins bonnes raisons. Il y en a.

Speaker 1:

Malheureusement, c'est un peu bête, mais ils sont rares. Mais c'est des producteurs avec qui ça a été vraiment, vraiment trop compliqué pour nous de bosser avec eux. C'est-à-dire que parce que, vous le savez, on apporte beaucoup de valeur aux producteurs, on leur apporte beaucoup d'argent, une super visibilité qui devrait facturer plusieurs milliers d'euros, et que nous, on fait gratuitement les vidéos, les newsletters, tout ça, tout ça, même ce podcast au final. Et quand les livraisons se passent mal, ou les gens ne sont pas sympas sur la facturation, alors qu'on a expliqué en amont qu'on avait 3% de frais bancaires qu'on leur demande de prendre à leur charge, parce que si c'était nous qui les promuions à notre charge, on devrait perdre de l'argent surest.

Speaker 1:

Franchement, moi, ça me rend hyper triste. Je ne vous le cache pas, vous le savez, si vous commencez à me connaître, je suis quelqu'un d'hypersensible, d'autant plus depuis ce qui m'est arrivé dans la vie récemment. Donc, ça, ça me rend hyper triste, ça me rend malheureux, je m'endorme triste, je me réveille triste Et c'est dit. Ben, non, franchement, ces gens-là, on ne bossera plus avec eux. Ils ne sont pas gentils, c'est un petit peu naïf, mais c'est comme ça. S'ils ne sont pas sympas, nous, on essaie d'être sympas avec eux, de leur apporter beaucoup. S'ils ne jouent pas le jeu de leur côté, ben, tant pis. Donc, oui, c'est arrivé pour cette raison-là Ou juste pas efficace en termes de logistique.

Speaker 1:

Ça m'embête parce que, malheureusement, je le comprends, mais on est prêt à accepter plein de choses. Il y a plein d'erreurs de la part des gens pour m'en avoir, parce que c'est pas leur métier Et souvent, c'est une grosse commande pour eux et ils sont pas habitués. Mais il y a eu quelques cas de figure où, vraiment, si les gens répondent pas à un, on a vous, les membres. Les membres nous disent ça en est où, quoi? J'ai besoin de savoir quand est-ce que je vais pouvoir cuisiner mon, je ne dirais pas quoi.

Speaker 1:

Je ne vais pas vous donner d'indices sur les gens avec qui on ne bossera plus, mais Nous, on est entre le marteau et l'enclume. C'est très frustrant. C'est frustrant pour les membres Et je sais que c'est pas leur métier de lire leurs emails, mais il y a un moment où il faut jouer le jeu un petit peu. Il y en a très, très peu qui n'ont pas joué le jeu, avec qui on s'est dit collectivement on arrêtera de bosser avec eux. Et puis, une autre anecdote que je veux partager avec vous, qui me fait rire, mais qui n'est pas drôle.

Speaker 1:

Il y a un producteur. Je ne bosserai plus avec lui. Là, c'est très personnel. Pourquoi je rigole? Mieux vaut en rire. Je suis allé chez lui.

Speaker 1:

Franchement, c'était un moment fantastique, tout était parfait, jusqu'à ce moment où je me suis rendu compte que j'étais face à un complotiste. Mais on en connaît tous des complotistes autour de nous. Mais là, on était dans un niveau plus, plus, plus. Donc, au début, je me disais waouh, juste, c'est triste Et ça aurait pu en rester là, parce que moi, typiquement, dans le club, on est 600 membres.

Speaker 1:

Il y a évidemment des gens avec qui je ne partage pas du tout les mêmes opinions politiques, mais peu importe. On partage une passion, qui est la gastronomie Et statistiquement, sur 600 personnes, il y a forcément des gens qui sont extrême gauche, extrême droite et partout au milieu, c'est sûr. Donc, moi, ce truc-là, cette case-là, je l'éteins de mon cerveau Parce que ce n'est pas ça que je vais chercher dans ce club. C'est une passion commune et plein de choses fantastiques qui se retrouvent à chaque fois qu'on fait un événement. C'est dingue. Tous ces sujets-là sont mis de côté parce qu'on parle tous de vin et de bouffe, et ça, c'est fantastique.

Speaker 1:

Donc, le fameux producteur complotiste, j'aurais complètement pu me dire c'est dommage pour lui, il n'a pas tout compris. Mais c'est comme ça, sauf que, malheureusement, c'est allé beaucoup plus loin. Et quand on a commencé à arriver à des noms comme je ne les connais pas très bien, des noms comme je les connais pas très bien, alain Soral, je crois. Bref, de l'antisémitisme ultra, ultra affirmé, là, j'étais en mode waouh, mais assumé avec une aisance, et puis une sorte de positionnement en mode moi, j'ai tout compris et les autres n'ont vraiment rien compris. Donc, il n'y avait même pas moyen d'argumenter, c'était pas possible. J'ai tout compris et les autres n'ont vraiment rien compris. Donc, il n'y avait même pas moyen d'argumenter, c'était pas possible. J'ai même pas essayé. Dans ce cas là, faut pas. Enfin, c'est mon conseil en tout cas.

Speaker 1:

Donc, j'étais là, et puis je suis parti. Je n'ai plus jamais donné de nouvelles à personne et, bien évidemment, c'est pas quelqu'un que j'ai envie d'aider, parce que vous avez compris la philosophie du club, on veut aider des gens bien. Alors, je ne vous cache pas que là, j'ai ajouté un petit biais qui est mon opinion personnelle. Mais bon, on ne parle pas de voter à gauche ou à droite, là, on parle d'antisémitisme très, très, très assumé. Moi, ça me donne envie de vomir.

Speaker 1:

Donc, j'assume complètement cette personne là, je l'ai rayé de mon répertoire et je ne bosserai plus jamais avec elle. Et c'est pas à lui que j'ai envie d'apporter de la visibilité, ni de l'argent, clairement pas. Voilà, c'est un peu chiant de finir là dessus. Ah, mais non, on finit pas là dessus.

Speaker 1:

Ça c'était la question. Mais maintenant, on finit sur un sujet beaucoup plus sympa Le teasing. Oh my god, je suis sur-excité de partager ça avec vous. C'est une idée qui, en fait, a germé dans ma tête depuis hyper longtemps. Je me rends compte maintenant parce que quand j'en parle à certaines personnes, il y en a qui me disent mais oui, on avait commencé à en parler. J'ai tendance à oublier ces choses-là. En fait, ça avait germé depuis longtemps sans que je me me rendre compte Et ça s'est cristallisé lors d'un repas avec l'un d'entre vous, théo, que j'ai retrouvé dans mon parcours entre Paris et Narbonne en voiture.

Speaker 1:

On s'est retrouvés à Carmon-Ferrand, on a fait un petit resto super sympa ensemble Et à un moment, on a eu ce déclic. On s'est dit on va faire des événements dans le club, dont le nom de l'événement. Peut-être que vous avez déjà compris l'idée. Il y en a pas mal parmi vous. Je le sais parce que je vous connais, je suis ami de beaucoup d'entre vous parmi les membres, qui ont des caves hallucinantes et qui ont des bouteilles hallucinantes et qui, je le sais, vous avez envie d'ouvrir une bouteille, mais en même temps, vous vous dites je vais attendre une belle occasion, que ce soit un anniversaire, un truc à fêter ou quelque chose comme ça, et puis être sûr de le boire avec les bonnes personnes qui sauront l'apprécier. On a tous vécu ce moment de quelqu'un qui se resserre, un grand gondé, un grand godé, sans savoir ce qu'il a vu. C'est très triste.

Speaker 1:

L'idée derrière cette nouvelle thématique d'événement, c'est donc que un ou une membre du club dise voilà, moi, j'ai cette bouteille ou ces bouteilles et j'ai envie d'en faire profiter d'autres membres du club et de la partager, ce moment avec des gens qui, je le sais, vont apprécier ce moment. Si vous êtes membre et que vous regardez ce qui se passe sur le WhatsApp 20, vous savez à quel point le niveau est ultra élevé. J'étais hier avec Hervé Bisseul d'ailleurs, qui est membre du club Hervé Bisseul, du Clos des Fées. J'ai passé un moment fantastique. Je vous en reparlerai plus tard.

Speaker 1:

Donc, un ou une membre pourra demain, quand on aura fini de tout ficeler tout ça, dire moi, dans un cas maximal, je vous propose une horizontale ou une verticale de ces bouteilles. Là, donc, c'est moi qui propose toutes les bouteilles. Venez chez moi et on se fait ça. Événement gratuit dans la plupart des cas, même s'il y a un petit twist à ça. Je vous l'expliquerai après. événement gratuit, je propose les bouteilles. Par contre, vous vous amenez une bouteille, vous savez ce que je vais proposer, par exemple, verticale, de chlorojar.

Speaker 1:

Les membres apporteront une bouteille de leur propre cas ou qu'ils auront acheté pour l'occasion, si besoin, qui sera en adéquation avec la thématique de la soirée, dans le sens où, moi, ce que j'espère secrètement, c'est que la personne qui organise ça se retrouvera à la fin avec encore mieux que ce qu'elle a ouvert. Moi, je pense que c'est ce qui va se passer. Peut-être que je me trompe, mais je connais les membres. On a fait des soirées gratuites où on disait aux membres apport a des bouteilles de dingue, mais de dingue qui ont été servies. Franchement, c'est génial Et ça, c'est la beauté de ce club.

Speaker 1:

Mais bon, c'est vraiment une des plus belles choses qu'on a créé avec ce club. J'en parlais avec Herve Bizzol Lui-même. Il hallucine de cette communauté qu'on a créée. C'est d'une richesse folle.

Speaker 1:

Donc, soit, soit j'ai 6 bouteilles que je veux faire découvrir je ne sais pas quand les ouvrir et donc je me sépare de ces 6 bouteilles, mais j'en recevrai 6 incroyables qui auront été amenées par des membres, ou alors j'ai une bouteille incroyable et j'ai envie de l'ouvrir, et donc les gens apporteront eux-mêmes d'autres bouteilles du même niveau. C'est très subjectif, évidemment, et donc, au final, c'est très subjectif évidemment, et donc, au final, c'est juste une soirée où tout le monde apportera sa bouteille et on boira des bouteilles incroyables. Quand je dis bouteille incroyable, elle peut valoir 25 balles, comme elle peut en valoir 800. Peu importe. Et il y a tous les niveaux d'aisance financière dans le club. Il y a des professions que je connais qui aiment peu d'argent des professeurs, un chauffeur de camion, et puis il y a des gens qui sont très aisés, voire extrêmement aisés, et tout ce qui est au milieu.

Speaker 1:

Donc, en fait, il faudra se sentir à l'aise de dire moi, ces 7 bouteilles-là à 30 balles, que je suis hyper excité d'ouvrir et j'attendais le bon moment. Disons que les gens amèneront des bouteilles du même niveau, pas forcément du même prix, mais du même niveau. Bon bref, c'est un peu trop long, désolé. Je suis sûr que ça va marcher Parce que je vous connais et que, de toute façon, quand quelqu'un devra présenter son sable bouteille au début de la soirée, il ne pourra pas sortir une villageoise, ça ne marche, bref.

Speaker 1:

Donc, je sais que ça va être fantastique et voir même que, dans pas mal de cas, les gens se diront Waouh, je me retrouve avec une bouteille fantastique. Pourquoi je disais gratuit ou payant? Moi, j'adore l'idée de le faire gratuit, parce que c'est génial et parce que c'est l'esprit du club Payant, dans le cas où l'hôte de la soirée, l'autre, se dit moi, je vais faire venir un chef ce soir, ou je vais faire venir un traiteur, ou je vais acheter, juste machin. Donc, s'il y a un coût, bien évidemment, ce coût, on le divisera par le nombre de participants et on le fera facturer sur le site de l'appli, enfin sur l'appli, et les gens paieront ça. Voilà, donc, ce sera chose ou gratuit.

Speaker 1:

Ça va être des éléments fantastiques qui vont vous permettre de vous rencontrer encore plus entre membres et de boire des bouteilles que vous n'auriez peut-être jamais l'occasion de boire, parce que, dans tous les événements auxquels je réfléchis souvent, dès qu'on fait un événement dans un lieu, souvent un restaurant, le chef me dit bah non, je veux bien que tu apportes une ou deux bouteilles, mais les autres, je veux qu'ils en les achètent chez moi, parce qu'un restaurant, on le sait, les marges, elles, sont sur les bouteilles de vin, et je les comprends complètement, ils ont raison. Mais là, on se retrouve dans un contexte où, en fait, on a, nous, collectivement, des bouteilles incroyables et on peut les ouvrir avec d'autres gens qui ont envie et qui vont comprendre ce qu'il y a à boire. J'espère que vous êtes autant excités que moi par cette idée, parce que ça, ça va faire des étincelles, des rencontres incroyables, des dégustations incroyables. Ça va être fou. J'ai terminé cette vidéo et ce podcast, comme d'hab.

Speaker 1:

Vous pouvez le retrouver sur YouTube si vous aimez me voir pendant une heure, mais sinon, en podcast, c'est quand même peut-être plus pratique pour pouvoir faire du sport. Si vous êtes en train de courir en ce moment, c'est que vous faites une belle course quand même. 56 minutes, bravo. Continuez à m'envoyer des messages. Ça me fait toujours autant plaisir, même si c'est le 3ème, j'adore ça. Merci beaucoup. Merci pour vos encouragements et si vous êtes membre du Club Pépite, merci d'en faire partie, parce que c'est vous qui faites vivre ce club et qui permettez de créer et de me laisser l'espace pour réfléchir à des événements complètement hallucinants comme celui que je viens d'évoquer. Je vous souhaite à tous une excellente journée. Mangez plein de belles choses qui respectent le goût, bien sûr, mais aussi la planète, notre santé, ta pression artérienne et, bien sûr, les femmes et les hommes qui travaillent ces produits. A très bientôt.